Comment développer ses capacités de concentration ?

Publié le : 14 octobre 202011 mins de lecture

Avez-vous besoin d’augmenter votre temps d’étude ? Vous voulez utiliser certaines stratégies pour mieux apprendre ? Il est essentiel de pouvoir se concentrer sur les études pour pouvoir appliquer toutes les stratégies que vous connaissez certainement déjà. Les techniques sont inutiles si vous ne vous concentrez pas sur l’objectif. Il est important de mettre l’accent et de se concentrer sur les études pour les personnes qui ont besoin de faire coïncider leur famille ou leur travail avec leurs études, ainsi que pour les personnes qui recommencent à étudier après plusieurs années. Il faut de la volonté et beaucoup de discipline. Mais il faut aussi apprendre à s’isoler de tout ce qui n’a rien à voir avec les études, afin de pouvoir se concentrer sur celles-ci. Les techniques que nous allons analyser ci-dessous vous aideront à accroître votre motivation pour l’étude et à vous concentrer sur vos objectifs.

Filtrez les informations que vous recevez

Nous vivons dans un monde saturé d’informations, des nouvelles sur la politique, l’économie et les succès, aux nouvelles culturelles, aux films nouveaux au cinéma, aux bavardages et aux rumeurs, aux nouvelles sur notre environnement et, bien sûr, aux réseaux sociaux et autres médias. Toutes les informations qui nous entourent nous bombardent et nous amènent à concentrer notre attention sur elles. Si vous voulez vous concentrer sur vos études, vous devez être capable de filtrer les informations que vous recevez et de libérer votre esprit. Vous devez vous isoler de toute information extérieure et vous concentrer sur votre objectif. Cela implique de quitter les réseaux sociaux, la télévision ou la radio, de lire des magazines et des journaux, et toutes ces distractions qui font que vous procrastinez.

À lire en complément : Comment éviter la procrastination et atteindre ses objectifs ?

N’attendez pas de vouloir étudier

Si vous devez étudier, vous devez étudier, que vous le vouliez ou non. L’hédonisme auquel nous sommes habitués nous fait penser que tout doit être fait avec plaisir et pour le plaisir. Même si vous n’en avez pas envie, si vous devez étudier, vous n’avez même pas à vous demander si cela vous plaît ou non. Passez en dessous et ne cherchez pas d’excuses. Ne vous soumettez pas à l’idéologie limitative selon laquelle tout dans la vie est un plaisir et qu’il faut un stimulant pour démarrer. De cette façon, vous ne ferez que succomber aux milliers de distractions qui vous entourent.

Concentrez-vous sur vos objectifs

Rappelez-vous chaque matin que vous avez de bonnes raisons d’étudier : vos objectifs. Étudiez pour quelque chose, ce que vous n’obtiendrez que si vous étudiez. Chaque matin, vous vous demandez : comment pouvez-vous faire avancer vos objectifs aujourd’hui ? Oubliez ce que vous aimeriez faire à ce moment-là, et pensez à ce que vous apprécierez lorsque vous aurez atteint vos objectifs.

Étudier d’abord, puis se détendre

Il faut beaucoup de temps pour assimiler les connaissances. Les informations sont intériorisées et feront partie de vous lorsque vous vous détendrez. C’est pourquoi le repos après les études est essentiel. Vous devez vous reposer pour assimiler l’information. La perte d’heures de sommeil n’est pas efficace. Vous devrez également alterner des moments de détente dans le studio. En plus de devoir bouger toutes les 30 minutes, vous devrez faire une pause de 20 minutes toutes les heures et demie d’étude ; reposez-vous et détendez-vous afin que l’information se « fixe » dans votre cerveau. Fermez les yeux et laissez-vous absorber par ce que vous avez appris.

Étudiez avant de vous coucher

Certaines études font en sorte que le fait de dormir après avoir étudié aide à mieux mémoriser ce que vous avez appris précédemment. La lecture avant de s’endormir est également un excellent moyen de renforcer la mémoire à long terme. Mais cela ne signifie pas que vous devez perdre des heures de sommeil. Il a été démontré que la perte d’heures de sommeil réduit considérablement les apprentissages réalisés jusqu’à trois jours.

Bien manger et faire de l’exercice

Étudier ne signifie pas que vous devez oublier votre santé ou votre corps. Bien manger, en évitant l’excès de caféine et, bien sûr, l’alcool, est essentiel à faire dans l’étude. Les aliments riches en acides gras essentiels sont excellents pour le cerveau et semblent aider à stimuler la mémoire et les souvenirs. L’activité physique est également bonne pour le cerveau, car elle lui fournit du sang et de l’oxygène supplémentaires, ce qui améliore les fonctions cérébrales.

Apprendre à connaître son mode de fonctionnement

Tout commence par une bonne connaissance de soi et de son mode fonctionnement. Selon sa personnalité, on optera plus volontiers pour telle ou telle méthode pour se concentrer, en tenant compte des facteurs perturbateurs, mais surtout de ses boosters d’énergie et de dynamisme. En effet, si certains ont besoin d’œuvrer tâche après tâche, d’autres seront incapables de se concentrer sur une seule et unique mission et ne seront productifs qu’en s’activant sur plusieurs projets à la fois. De la même manière, certains n’auront aucun mal à rester concentré sur la rédaction d’un rapport, par exemple, tout en voyant s’afficher sur le même écran de multiples et variées notifications. Pour d’autres, maintenir son attention dans de telles conditions relèvera de l’impossible. Certains sont totalement improductifs dans le bruit, d’autres sont stimulés par la musique ou le bruit ambiant. Les exemples sont légion. L’espèce humaine étant faite de différences. Afin de maximiser sa concentration, il est donc impératif d’être totalement conscient de son fonctionnement personnel. Pour ce faire, il est intéressant de :

  • lister ses facteurs de distraction : téléphone, collègues, bruit, agitation extérieure, pauses café, notifications diverses et variées, multiplicité des tâches à accomplir,
  • trouver des parades à ces perturbateurs : éteindre son téléphone, le mettre en mode silencieux ou bien désactiver les notifications ; transférer temporairement ses appels ; s’isoler en fermant la porte de son bureau si possible ou bien en utilisant un casque ; tirer les stores des fenêtres ; limiter son nombre de pauses café ;
  • lister ses facteurs dynamisants et moteurs comme la musique ou au contraire silence, petit rituel de présence, visuels, parfums, variété des missions à mener à terme ;
  • utiliser ces boosters pour maximiser sa concentration : mettre des morceaux de musique stimulants ou au contraire apaisants, fermer portes et fenêtres afin de se couper au maximum des bruits extérieurs ; poser un cadre avec un paysage agréable ou des portraits de personnes piliers ; diffuser une odeur agréable.

Soigner son hygiène de vie

On ne le répétera jamais assez : une alimentation saine et équilibrée, un sommeil adapté à son rythme biologique et un minimum d’exercice physique sont les garants d’une vie harmonieuse et d’une bonne santé, qu’elle soit physiologique ou psychique. Par exemple, squeezer le petit déjeuner par manque de temps est une idée totalement farfelue, même si certains tendent à vouloir faire valoir le fait que l’on pense mieux lorsque l’on a faim. Le cerveau ayant naturellement besoin d’énergie et donc de calories, pour fonctionner correctement, l’équation est vite résolue. Par ailleurs, un manque régulier de sommeil perturbe les fonctions cognitives et affecterait l’attention sélective. Pour maintenir une bonne capacité de concentration, il est également conseillé de boire régulièrement de l’eau tout au long de la journée. En bref : maintenir son attention sur quelque chose de spécifique passe aussi par une bonne hygiène de vie.

Soigner son environnement de travail

L’environnement dans lequel on travaille contribue à faciliter, ou non, la concentration. S’il est relativement aisé d’optimiser son poste de travail lorsque l’on est dans un bureau personnel ou partagé avec un nombre très limité de collègues, cela devient quelque peu plus compliqué lorsque l’on travaille dans les espaces ouverts. Malgré tout, quelques astuces peuvent être mises en place pour assurer un bien-être minimum au travail :

  • aérer, si possible, régulièrement la pièce dans laquelle on travaille : l’air frais favorise l’oxygénation du cerveau.
  • rendre son espace de travail agréable et personnel : il sera plus aisé de se concentrer dans un endroit où l’on se sent bien.
  • rendre son poste de travail le plus ergonomique possible : en perdant moins de temps à se déplacer ou chercher ses affaires et en étant confortablement et posturellement bien installé, la concentration sera meilleure.
  • travailler dans un environnement suffisamment lumineux, si possible proche d’une source de lumière naturelle.

Se mettre dans le bon état d’esprit

Stress, fatigue, comptabilité à rendre, retard dans les objectifs, soucis personnels autant de facteurs majoritairement négatifs qui peuvent parasiter la concentration au travail. Pas de panique : il existe des solutions pour momentanément mettre ces perturbations sur pause et se concentrer sur la tâche à accomplir :

  • Laisser momentanément ses soucis de côté qu’ils soient personnels ou autres. Si besoin les noter sur un post-it pour réfléchir aux solutions plus tard. Le fait d’écrire quelque part une préoccupation à laquelle il va falloir trouver une solution ou sur laquelle il sera nécessaire de revenir, libère temporairement l’esprit de ce poids. Cela permet de mobiliser les ressources nécessaires afin de se concentrer sur la tâche du moment. L’esprit ne divaguera plus dans tous les sens et sera pleinement à son devoir.
  • Mettre son cerveau en mode travail. Cela peut paraître absurde, mais en simplement s’efforçant d’être dans une humeur de travail, c’est-à-dire prêt à s’atteler à la tâche sans se laisser distraire, on envoie des signaux au cerveau qui va rallier les ressources nécessaires et adéquates.
  • S’ancrer dans le moment présent. Rien de pire que de repenser à un moment délicat avec un collègue ou à la fiche de frais que l’on doit rendre impérativement avant la fin de la semaine pour rendre la concentration sur autre chose difficile. En général, afin de s’ancrer dans le moment présent, quelques grandes respirations complètes suffiront. Elles permettront au corps et à l’esprit de mobiliser tout son potentiel sans se laisser polluer par des stimuli externes, des ruminations, divagations.

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