Coaching : consolidation ou banalisation ?

Publié le : 17 septembre 202010 mins de lecture

Le coaching est une pratique qui s’est rapidement développée grâce aux résultats qu’elle produit. Que ce soit dans le domaine des affaires, professionnel ou individuel, le coaching apparaît comme un processus très efficace pour une série d’objectifs qui vont de la réalisation d’objectifs établis à la promotion de changements de comportement positifs et durables ; du développement du leadership à l’amélioration des performances ; de l’acquisition de compétences à l’augmentation de la rentabilité de l’entreprise. Un article publié dans Start-Up Magazine, un magazine spécialisé dans les nouvelles entreprises, affirme que le coaching est la deuxième profession à la croissance la plus rapide au monde, derrière les seules professions des technologies de l’information (TI). Cependant, si l’on considère les professions « à domicile » (qui peuvent être exercées à domicile), le coaching vient en premier lieu. Tout cela indique que la tendance est à la consolidation du coaching comme un processus réellement fiable et efficace, n’est-ce pas ? Au début, oui. Mais il convient de noter que cette croissance impressionnante, combinée au fait que le coaching n’est pas une profession réglementée, peut conduire à certains malentendus. Comme il n’existe pas d’exigences légales concernant la formation requise pour utiliser le titre de coach, certaines personnes ont l’impression que tout le monde peut être coach. De telles idées fausses contribuent à banaliser le concept de coaching chez ceux qui ne connaissent pas cette pratique. Alors, venons-en à la clarification.

Qu’est ce que le coaching ? Pour la SF Coach en France (Société française de coaching), regroupant plus de 700 coachs professionnels, « le coaching est l’accompagnement, limité dans le temps, de personnes ou d’équipes pour le développement de leurs potentiels et de leur savoir-faire dans le cadre d’objectifs professionnels ».

 

Quelles sont les exigences éthiques concernant la formation de l’entraîneur ?

Bien qu’il n’y ait pas d’exigences légales concernant la formation de l’entraîneur, il existe des exigences éthiques. Pour être entraîneur, il ne suffit pas d’utiliser ce titre. Il est nécessaire de maîtriser un ensemble de connaissances multidisciplinaires, techniques et théoriques, qui permettent de développer un processus capable de conduire le client aux résultats mentionnés au début de cet article. Il est également nécessaire que cet ensemble de connaissances soit basé sur des outils scientifiquement validés, c’est-à-dire testés par des chercheurs de renom, liés à de grandes universités et diffusés dans des publications universitaires pertinentes, afin que les résultats de ces études puissent être reproduits. Et ce n’est pas tout : une pratique intense qui permet de développer les compétences de base de la profession, l’engagement à respecter un code d’éthique aligné sur des principes et des valeurs capables de garantir l’intégrité du processus, mais aussi l’expérience et la connaissance spécifique du créneau dans lequel le coach opère (coaching de vie ou personnel, exécutif, commercial ou de leadership – pour n’en citer que quelques-uns) sont également des conditions essentielles pour la bonne performance du coach.

 Quels sont les dommages causés par un entraîneur mal préparé ?

Tout cela est essentiel car le coaching, lorsqu’il est appliqué par des personnes non préparées, peut produire de graves effets secondaires. Le coach agit sur certains des aspects les plus cruciaux de la vie d’une personne ou d’une entreprise, tels que le processus de prise de décisions qui peuvent affecter toute leur existence et même leur avenir. Si le coach n’a pas les qualifications nécessaires pour assumer cette responsabilité, il ne pourra pas collaborer afin que le client puisse explorer différentes options et analyser les conséquences de ses choix. La situation est si grave que la plupart des 12 133 coachs qui ont participé à l’enquête 2112 de l’ICF Global Coaching Study menée par la Fédération internationale des coachs ont signalé les personnes non formées qui s’approprient ce titre comme le principal obstacle au coaching. J’ajouterais que le problème ne concerne pas seulement les personnes non formées, mais aussi celles qui sont mal formées. Car de la même manière qu’il existe des institutions sérieuses et fiables, 100 compromises avec la consolidation du coaching et de la bonne formation professionnelle, il existe aussi des machines à sous qui, dans un souci d’argent facile, proposent des formations sans la qualité nécessaire pour assurer au coach un haut niveau de formation.

Comment engager un entraîneur ?

En tant que personne qui a travaillé pendant des années à la consolidation du coaching au Brésil, et qui a déjà formé des milliers d’entraîneurs, je peux vous garantir sans aucun doute : engager un entraîneur peut être la meilleure décision que vous ayez jamais prise dans votre vie. Mais faites vos devoirs : vérifiez les titres et références de ce professionnel et le lieu où il a suivi sa formation. Informez-vous, et vous verrez facilement qui est sur la voie de la banalisation et qui est en mesure d’offrir un accompagnement réellement axé sur les résultats. Le coaching de vie s’adresse aux personnes qui souhaitent réaliser un objectif personnel, vivre un changement ou faire des choix de vie. Le rôle du coach de vie ou « life coach » est donc d’accompagner de manière personnalisée le coaché dans la sphère privée.

 

Le coach professionnel

commence par prendre connaissance des potentialités du salarié qui lui est confié et de ses compétences professionnelles, qu’il mesure en fonction du contexte et des difficultés éventuellement rencontrées. Le travail du coach ne concerne pas seulement les connaissances techniques, mais aussi le « savoir-faire » et le « savoir être » du salarié.

La pratique du coaching en management consiste: Le manager est une personne responsable capable de surpasser ses limites. Pour accomplir les différentes missions confiées aux spécialistes, le décideur doit maîtriser plusieurs domaines comme des compétences relationnelles, une expertise technique ainsi qu’une vision stratégique. Afin d’être suffisamment armé pour accomplir plusieurs défis majeurs il est souvent nécessaire de faire appel à un coaching en management.

Le coaching de vie (life coaching) est avant tout une méthode de guidance psychologique et de développement personnel qui vise à l’excellence. Ce modèle d’accompagnement vers la réussite et l’excellence, présuppose que l’individu possède déjà au fond de lui toutes les ressources et les capacités dont il a besoin pour réussir à atteindre son objectif dans la mesure où celui-ci est éthique, réaliste et réalisable. Le coach contrairement à un « psy » accompagne des personnes qui généralement vont relativement bien et souhaitent se sentir encore mieux ou  réussir plus facilement dans un domaine spécifique.

Lors d’un coaching professionnel, le coach interagit activement avec son client pour l’amener à voir plus clair dans ses buts afin que celui-ci puisse les atteindre rapidement et efficacement. La plupart du temps, le coach est amené à travailler avec des personnes qui fonctionnent bien et qui souhaitent en faire davantage. Un psychologue, quant à lui, se concentre plus sur le diagnostic et sur le traitement de problèmes psychologiques. Le coach, lui, veut cerner le problème, comprendre les symptômes et en trouver les causes.

Chaque séance démarre par un retour sur les mises en action et l’évolution de la situation depuis la séance précédente. Après l’évaluation des points positifs, des leçons à tirer, un travail d’adaptation d’une stratégie peut avoir lieu si nécessaire.

 le coaching intervention extérieur

Le coaching est une intervention extérieure ayant pour but de mobiliser et d’optimiser les ressources internes à l’entreprise afin d’obtenir de meilleures performances. Il permet d’apprendre à changer de perspective à l’entreprise pour savoir qu’est-ce qu’elle doit mettre en œuvre pour réussir ? Le coaching va alors être centré sur le résultat et un bon coach ne se pose donc qu’une seule question : la stratégie. Si elle est bonne, il n’en existe qu’une seule. Cela peut passer par une amélioration des compétences internes, la gestion des conflits, ou encore une aide aux salariés en cas de changement de cap.

La recherche de la performance

Pour vous aider à atteindre vos objectifs. La recherche de la performance est donc bien souvent l’objectif numéro 1 des entrepreneurs et on constate que les chefs d’entreprise qui réussissent le mieux à l’atteindre sont sensibles à trois critères : L’ouverture au changement et l’adaptation ; Avoir une équipe de collaborateurs et de partenaires performants ; La recherche exacerbée du développement des compétences. Mais malheureusement, la bonne volonté ne suffit pas forcément. Pour réussir, le chef d’entreprise doit aussi et surtout être en mesure de prendre les bonnes décisions aux bons moments. Et pour y arriver, la clé est de se poser les bonnes questions afin de définir le bon chemin. 

 

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