Comment surmonter sa peur de prendre la parole en public ?

Publié le : 10 décembre 20207 mins de lecture

Communiquer en public… Ce qui pour certains est simple et fait partie de la routine, peut être un cauchemar pour d’autres ! Beaucoup de gens ont du mal à s’exprimer en public ou pensent qu’ils ne le font pas bien – ce qui peut entraîner beaucoup d’inquiétudes et même certains dommages dans des environnements quotidiens, comme au travail, à l’école ou à l’université.

Un spécialiste en communication, fait remarquer que la « peur de parler en public » peut en fait être l’un des points suivants ou une combinaison de ceux-ci : manque de confiance en soi, ne pas avoir confiance que l’on se souviendra de tout à ce moment-là, ne pas avoir confiance que l’on pourra répondre aux questions, vanité, peur d’être exposé, timidité, malaise et inhibition dans les situations d’interaction personnelle, manque de contrôle émotionnel.

Cette peur est un masque qui dissimule le vrai problème et, en le reconnaissant, aide à comprendre et à résoudre le problème là où il se trouve réellement :

Le logement, en revanche, est lié au fait que la personne doit faire quelque chose qu’elle n’a pas l’habitude de faire. « Le sentiment d’accommodation est toujours ébranlé lorsqu’une personne va parler en public parce qu’elle passe par un changement d’état, quittant un état où elle est réservée, avec peu de visibilité, avec une tolérance pour l’erreur et allant dans un état opposé, exposée et (théoriquement) sans permission de faire des erreurs. Ce changement n’est généralement pas bien accueilli par l’esprit, qui est conditionné à rechercher toujours un état plus sûr et, par conséquent, plus accommodant, provoquant ainsi la perception de la peur de parler en public », explique le spécialiste.

Il convient de noter que certaines personnes ne ressentent pas nécessairement cette peur exagérée de parler en public, mais se sentent néanmoins « mal à l’aise » avec cette tâche ou souhaitent simplement améliorer cette capacité, c’est-à-dire qu’elles espèrent pouvoir bien (mieux) parler en public.

Investir dans la confiance en soi

Tout d’abord, il est important de reprendre confiance en soi.

Comment faire ? Essayez d’analyser clairement la situation. Si votre problème est vraiment la peur de parler en public, réfléchissez d’abord à ce qui vous dérange tant (quelles sont exactement vos craintes) ; réfléchissez ensuite à votre degré de préparation pour parler d’un sujet en public, à la façon dont des milliers de personnes le font chaque jour ; inspirez-vous des personnes qui parlent bien en public et qui croient que vous pouvez le faire aussi !

Mais si, pour une raison ou une autre, vous avez le sentiment de ne pas être « prêt », investissez dans votre préparation.

Quelques conseils simples peuvent faire la différence pour ceux qui veulent bien parler en public et/ou qui n’ont plus peur de le faire : étudiez davantage le contenu en question, répétez devant le miroir et, qui sait, enregistrez même votre essai afin de pouvoir l’évaluer calmement. Reconnaître ce qui n’est pas cool dans le discours, la posture, les gestes ou même essayer de trouver ce qui provoque la peur est une mesure fondamentale et fera toute la différence !

À lire en complément : Comment réussir ses prises de parole en public ?

Participez aux conférences, investissez en vous-même

Ne pensez jamais que vous en savez déjà trop ou que votre cas est sans espoir. Sachez qu’il existe des personnes formées pour vous aider dans l’objectif de bien parler en public et croyez qu’en les écoutant attentivement, vous investirez en vous.

En ce sens, les conférences qui ont pour objectif de stimuler la capacité d’une personne à bien s’exprimer en public sont de très bonnes options… Aussi superficielles et rapides soient-elles, bien sûr, qu’un cours, elles offrent toujours « quelque chose de plus » lorsqu’elles sont animées par des professionnels de renom. Alors, c’est sûr, les regarder ne sera pas vain !

Si vous avez fait une présentation en public et que vous n’avez pas pensé qu’elle était bonne et/ou que vous avez fait des erreurs, passez à la suivante ! Vous voulez vous améliorer, mais ne faites pas de vos défauts et petits détails des raisons de renoncer (dans ce cas, de parler en public). N’oubliez pas que plus vous le faites souvent, plus vous vous sentirez en sécurité dans cette tâche !

Notez les points les plus importants

Vous allez faire une présentation dans le cadre de votre travail ou de vos études et vous pouvez prendre vos propres notes pour cela ! Bien sûr, pour bien parler en public, on ne peut pas tout lire. Mais un conseil : ayez un papier ou une tablette en main, où vous pouvez noter les sujets les plus importants de la présentation.

Un autre conseil à cet égard est d’utiliser, si possible, un diaporama, qui contient les points les plus importants du contenu que vous présentez.

La tendance est alors de se sentir beaucoup plus détendu – sans craindre d’oublier le contenu -, de « frapper l’œil » sur les sujets et de pouvoir déjà bien développer le sujet.

Si nécessaire, investir dans un traitement

Si votre cas est précisément la peur de parler en public et que vous reconnaissez que cela vous limite de plusieurs façons, n’hésitez pas à demander un traitement, comme une thérapie.

Penser le discours comme une opportunité

Nul doute qu’il vaut la peine d’investir dans ce don de bien parler en public, car il peut apporter de nombreuses opportunités personnelles et professionnelles.

Quand on pense à la prise de parole en public, on conçoit souvent une scène, un public, un microphone et autres, et on imagine que ce scénario ne s’applique qu’aux artistes et aux célébrités, mais on se trompe ! La capacité à parler en public est importante pour les moments plus présents dans la vie quotidienne d’une personne ordinaire, comme prendre la parole lors d’une réunion d’entreprise, d’une réunion de famille, pour mener à bien une solution de conflit dont vous pourriez faire l’expérience ou dont vous pourriez être témoin. Ce sont des moments aussi riches en opportunités personnelles et professionnelles que d’autres et qui nécessiteront certainement les mêmes compétences, techniques et maîtrise des émotions.

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